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Page:Feydeau - Le mariage de Barillon, 1890.djvu/49

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chaise à gauche de Mme Jambart. Le reste de la noce s’assied. Flamèche ouvre la porte de gauche et annonce.) Monsieur le Maire !

Barillon. — Le maire ! Ah ! mon Dieu ! mon Dieu !

Il met son mouchoir en bandeau autour de sa figure.

Madame Jambart. — Eh ! bien, qu’est-ce qui vous prend ?

Barillon. — Rien ! J’ai mal aux dents. (À part.) Comme ça, il ne me reconnaîtra pas. Entrée de Planturel.

Flamèche, à la noce. — Levez-vous !

Tout le monde se lève.

Planturel, sur l’estrade. — Asseyez-vous !

On s’assied.

Barillon. — Eh bien ! ce n’était pas la peine !

Planturel, bas, à Flamèche. — Dites donc, si mes témoins venaient me demander, qu’on vienne me chercher !

Flamèche. — Bien monsieur le Maire. Il sort.

Planturel, à la noce. — C’est bien le mariage Barillon ?

Tous. — Oui, monsieur le Maire !

Barillon, avec une voix de tête. — Oui ! oui !

Planturel, désignant Barillon. — C’est monsieur qui est l’époux ?