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Page:Feydeau - Tailleur pour dames.djvu/69

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Moulineaux, se reprenant.

Pas lui, sa femme !

Suzanne.

Hein ! moi !…

Madame Aigreville.

Comment, madame, vous êtes mère ?

Suzanne.

Mais du tout, madame !

Moulineaux, barbotant.

Mais non… pas elle, lui… non enfin, son mari… Comprenez-moi bien, son mari se l’était figuré !… Alors quand il a appris que non… n’est-ce pas ?… la… la… l’émotion, le trouble… son sang n’a fait qu’un tour… un petit tour… enfin, il a eu un eczéma… Voilà !… ouf !… Et maintenant, belle-maman, si vous voulez me laisser à ma consultation…

Madame Aigreville, remontant.

Parfaitement… Je vous quitte… Si ma fille venait, vous lui diriez que je suis partie.

Moulineaux, l’accompagnant.

Entendu… Au revoir, chère belle-maman !

Madame Aigreville, sur le seuil de la porte.

Oh ! ne soyez pas si aimable… je n’oublie rien. (Digne.) Seulement, je sais me tenir devant le monde…

Moulineaux, très aimable.

J’aurai soin d’en inviter toujours beaucoup, belle-maman… Tenez, par là…

Madame Aigreville, faisant une révérence.

Au revoir, chère madame !

Suzanne, saluant.

Madame…

Moulineaux, qui est resté sur le palier, apercevant Aubin qui remonte, bondissant.

Allons bon ! le mari. (À Suzanne.) Votre mari qui revient !…