Follentin. — Hein, le traître ! Pourquoi veux-tu ?
Marthe. — Si on l’appelait l’homme au manteau amadou, c’est qu’il était le seul à le porter !
Follentin. — Tu crois ?
Madame Follentin, à Coconas. — Oh ! Monsieur Coconas ! Vous qui êtes du temps !… regardez sur la place, vous devez connaître cet homme !… Qui est-ce ?
Coconas. — Moi ! Comment voulez-vous ! Je suis arrivé hier du Piémont !
Follentin. — Cependant, dans Dumas !
Coconas. — Quoi ! Dumas. Vous venez tout le temps me parler de Dumas. Je ne connais pas cet homme-là !
Follentin. — C’est juste !… Ah ! mais il vous connaît bien, lui.
Marthe. — Oh ! papa !… le voilà.
Maurevel. — Ah !
Madame Follentin. — Comme il nous regarde !
Follentin, reconnaissant les traits de Bienencourt. — Ah !
Madame Follentin et Marthe. — Quoi ?
Follentin. — Rien ! N’aie pas l’air…
Follentin, à Madame Follentin et à Marthe. — Avez-vous remarqué comme il ressemble à Bienencourt ?
Coconas. — À Bienencourt ?
Madame Follentin. — Oui, Oui !
Marthe. — C’est étonnant !
Follentin. — Quand je vous disais que Bienencourt était un traître !
Coconas. — Eh ! mordi !… Laissons ce Bienencourt que je ne connais pas et faisons honneur à ce vin de France ! [1]
Coconas, à La Hurière. — Eh ! l’hôtelier ! un autre broc !
La Hurière. — Voilà, messire ! Voici justement mon valet qui revient, il va vous apporter cela ! Eh ! là-bas.
- ↑ Variante en fin de tableau.