Page:Feydeau - Théâtre complet, volume 9, 1948.djvu/162

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

qui a bien voulu honorer la France de sa présence. (Franklin s’incline.) Vous avez sans doute entendu parler ?…

Follentin. — Comment, si j’ai entendu parler ! Qui est-ce qui ne connaît pas Benjamin Franklin ?…

Louis XV. — Il paraît, Sir Benjamin, que vous êtes sur la piste d’une invention sensationnelle.

Follentin. — Le piste ?…

Louis XV. — Oui, qu’enfin vous êtes en train de trouver…

Follentin. — Oh !… trouver, pas encore, Sire !… Je cherche.

Le Roi. — Eh bien, cherchez, Monsieur Franklin, cherchez !

Follentin. — Ah ! quoi donc ? Quoi donc ?

Franklin. — Une chose, aoh !… Je ne sais pas si je trouverai !… J’ai appelé ça provisoirement : l’ « Antifulmen ».

Follentin. — L’ « Antifulmen » ? Je n’ai jamais entendu parler de ça !… Qu’est-ce que c’est ?

Franklin. — Eh ! bien, voilà !… Notre… c’est que, pour expliquer !… Vous ne parlez pas l’anglais ?

Follentin. — Je le comprends, mais quant à le parler…

Franklin. — Oh ! vous comprenez, eh bien ! alors… Voilà :


Duo
1

Franklin.

Just this moment, my intention
Is to make a great invention

Follentin.

Voyez-vous ça !

Franklin.

I found, it will be a wonder !
For it will protect from thunder !

Follentin.

Oui, oui ! voilà !

Franklin.

What may I do, to only state
That I can danger captivate.

Follentin.

Franklin.

This problem sur’ly is not small,
But I’ill find it ! dash it all !