Page:Feydeau - Un fil à la patte, 1903.djvu/36

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Lucette.

Voilà ! (À Nini, qu’elle a accompagnée jusqu’à la porte du vestibule.) Au revoir !

Nini.

Au revoir ! (Elle sort.)

De Chenneviette, assis sur le tabouret du piano.

Eh bien ! mais… la voilà duchesse de la Courtille !

Lucette.

Ah ! bah ! ça fera peut-être une petite dame de moins, ça ne fera pas une grande dame de plus.

De Fontanet.

Ça, c’est vrai !

Lucette.

Allons déjeuner ! (Bois-d’Enghien entre dans la salle à manger. À Fontanet qui s’efface devant elle.) Passez !

De Fontanet.

Pardon ! (Il entre dans la salle à manger.)

Lucette, à Chenneviette qui est resté rêveur au-dessus du canapé.

Eh bien ! toi, tu ne viens pas ?

De Chenneviette (2), embarrassé.

Si !… seulement j’ai… j’ai un mot à te dire. (Il redescend.)

Lucette, redescendant.

Quoi donc ?

De Chenneviette, même jeu.

C’est pour la pension du petit. Le trimestre est échu…