Ah ! bon, je te remettrai ce qu’il faut après déjeuner !
Je suis désolé d’avoir à te demander ; je… je voudrais pouvoir subvenir, mais les affaires vont si mal !
Oui, c’est bon ! (Elle fait le mouvement de remonter, puis redescendant.) Ah ! seulement, tâche de ne pas aller, comme la dernière fois, perdre la pension de ton fils aux courses.
Oh ! tu me reproches ça tout le temps !… Comprends donc que si j’ai perdu la dernière fois, c’est qu’il s’agissait d’un tuyau exceptionnel !
Ah ! oui, il est joli, le tuyau !
Mais absolument ! c’est le propriétaire lui-même qui m’avait dit, sous le sceau du secret : « Mon cheval est favori, mais ne le joue pas ! c’est entendu avec mon jockey… il doit le tirer ! »
Eh bien ?
Eh bien ! il ne l’a pas tiré !… et le cheval a gagné… (Avec la plus entière conviction.) Qu’est-ce que tu veux, ce n’est pas de ma faute si son jockey est un voleur.