Page:Fiel - Le Sacrifice et l'Amour, paru dans l'Écho de Paris du 3 février au 7 mars 1934.djvu/79

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— Tant pis, mon amie, si ta raison est suspecte… On ne se dépouille pas de cette façon. La Providence te plaçait de l’argent dans les mains, il fallait le garder… C’était à toi de le distribuer raisonnablement… J’espère que tu t’es réservé de quoi vivre.

— Très peu pour les temps actuels.

— Je dirai encore, tant pis… C’est fort heureux que tu vives chez ta mère… Comment apprécie-t-elle cette sottise ?

— Elle est désolée…

— Je comprends sa fureur. Il est utile qu’elle n’ait pas tes idées, cela te permettra de garder une apparence de luxe… Quant à ce qui me concerne, je suis ravie que tu ne m’aies pas comprise dans ton mou-