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Signalons encore l’opinion de M. Otto Seeck pour qui Marguerite n’est autre que le Maître de Flémalle, lequel est doué, aux yeux du critique allemand, d’une personnalité essentiellement féminine.[1]





Pol de Limbourg et ses frères
Les Rois Mages
Miniature des Très Riches Heures du duc Jean de Berry
(Musée Condé à Chantilly)

De toutes ces conjectures nous ne pouvons hélas ! que tirer cette conclusion : on ne sait rien de Marguerite Van Eyck.

Les renseignements irrécusables sur la vie, la carrière, les œuvres de Hubert, l’aîné des deux frères sont la rareté même et vraiment on a quelque

  1. Ein neues Zengnis über die Brüder Van Eyck. Kunstchronik. 1899 -1900. p. 86. Note.