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Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 1.djvu/409

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lindre, par le tube F. Un robinet E, permet de suspendre à volonté, l’entrée de la vapeur dans le cylindre. Le tuyau d’échappement de la vapeur débouche dans la cheminée, pour activer le tirage, après avoir traversé l’eau d’alimentation de la chaudière, et avoir chauffé cette eau.

Dans la colonne de gauche, se voient, d’abord la pompe alimentaire G. Un robinet d’aspiration I, aspire l’eau contenue dans un réservoir, préalablement échauffé, comme nous l’avons dit, par la vapeur qui sort des cylindres, pour s’échapper dans la cheminée. B est le niveau d’eau ou tube-jauge en cristal, indiquant la hauteur de l’eau dans la chaudière. Il est pourvu d’un robinet inférieur S, destiné à s’assurer que le tube fonctionne bien.

M A M, sont les poids qui pressent la soupape de sûreté T ; K, le manomètre, pourvu de son cadran.

Fig. 207. — Coupe horizontale de la chaudière à bouilleurs croisés de M. Hermann-Lachapelle.
B, autoclaves des bouilleurs. — C, autoclaves du bas de la chaudière. — E, cadre et porte du foyer.

Sur l’entablement qui relie les deux colonnes, se voit l’arbre moteur, qui tourne entre deux coussinets de bronze. La bielle motrice articulée avec la tige du piston à vapeur, est pourvue d’une manivelle qui fait tourner l’arbre moteur et le volant V, placé à gauche.

Le régulateur à boules ou régulateur de Watt, est placé au milieu de l’entablement des deux colonnes. Par la tige ON, cet appareil règle l’entrée de la vapeur dans le cylindre D, grâce à la valvule d’admission contenue dans le tube F, ainsi que nous l’avons expliqué en décrivant les organes des machines à vapeur fixes.

La disposition intérieure du foyer et de la chaudière ne saurait se comprendre sans une coupe verticale. La figure 208 représente cette coupe. La légende qui l’accompagne fait parfaitement comprendre la situation respective de l’eau et du combustible, c’est-à-dire le rapport des bouilleurs avec le foyer.

Fig. 208. — Coupe du foyer et de la chaudière à bouilleurs croisés de la locomobile industrielle de M. Hermann-Lachapelle.

A, grand autoclave du haut de la chaudière. — B, autoclave des bouilleurs. — C, C, autoclaves du bas de la chaudière. — D, tuyau de prise de vapeur. — E, porte du foyer. — F, socle du bâti servant d’assise à la chaudière et formant le corps du cendrier. — G, grille sur laquelle brûle le combustible. — N, niveau de l’eau dans la chaudière. — O, cheminée. — V, V, V, bouilleurs. — X, X, corps de la chaudière. — Y, Y parois intérieures de la chaudière formant le corps du foyer.

La seconde catégorie de locomobiles, est la locomobile agricole, ou rurale, qui présente bien moins de complication dans sa structure.

Dans les locomobiles rurales, l’appareil à