Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 3.djvu/125

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

genté, portée sur un cadre de bois et fixée à une demi-roue dentée, K. La tige G, qui aboutit à l’intérieur du cabinet noir, dans lequel est placé l’opérateur, commande une seconde tige aa, à l’aide d’une roue d’angle H. Cette tige a porte à sa partie supérieure une vis sans fin qui met en action la petite roue dentée I, et celle-ci fait tourner la grande roue K, pour mouvoir le miroir de bas en haut. L’opérateur placé dans le cabinet noir, n’a donc qu’à tourner la poignée qui termine la tige G pour imposer au miroir un mouvement vertical.

Quant au mouvement horizontal, il est produit par la tige AC, à l’extrémité de laquelle se trouve une vis sans fin, qui fait tourner la roue dentée B. Celle-ci porte les deux tiges E, E, qui à leur tour portent les axes des roues I et K. Cette roue B est percée à son centre, pour donner passage à la tige a, et tourne à frottement doux dans la pièce de fer circulaire CC, qui porte tout l’appareil sur trois pattes D, D.

En mettant en mouvement les deux tiges A et G, qui sont parallèles, l’opérateur, de l’intérieur de son cabinet noir, peut donc imprimer au miroir toutes les positions possibles.

Fig. 77. — Chambre solaire de Woodward, ou appareil pour l’agrandissement des épreuves photographiques.

L’appareil de Woodward est représenté par la figure 77. Dans le côté exposé au midi, d’une chambre entièrement fermée et privée de toute autre lumière, on fait une entaille carrée. On place dans cette ouverture un châssis de bois, contenant une puissante lentille convergente O, destinée à concentrer à son foyer les rayons du faisceau de lumière horizontale, réfléchie par le miroir plan, ou porte-lumière, établi au dehors. La hauteur de cette ouverture au-dessus du parquet, doit être, selon M. Monckhoven, de 1m,25. À 3 ou 4 mètres de la lentille convergente O, on place un large écran de bois, A, recouvert d’une feuille de papier blanc, placée parallèlement à l’ouverture O. On prend ensuite un pied à support mobile, I, sur lequel on place une chambre noire ordinaire, CD. Seulement, on remplace le verre dépoli qui, dans les opérations photographiques, sert à mettre au point l’image de cette chambre noire, par le cliché de verre négatif qu’il s’agit d’amplifier. La lumière solaire, arrivant par le miroir plan, traverse