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justifie complétement son nom réglementaire de canon à balles. Il est monté comme un canon, seulement les essieux sont prolongés de chaque côté des flasques de l’affût pour recevoir deux caisses F, contenant la boîte à outils ou nécessaire d’arme, et une certaine quantité de boîtes de cartouches. L’affût porte à son extrémité inférieure un appareil spécial, marqué G sur la figure, qui est destiné à enlever les culots métalliques des cartouches qui restent dans la culasse mobile après l’explosion de celles-ci, comme dans les fusils dits à tabatière. Pour obtenir cette expulsion des culots, le servant renverse le porte-cartouches ou culasse mobile I sur le mandrin G disposé à cet effet, et avec l’étrier H qu’il renverse, il appuie sur cette culasse, ce qui fait sauter les vingt culots d’un seul coup.

Fig. 384. — Coupe de la mitrailleuse française.

La culasse est alors posée en I par l’autre servant sur le trépied placé à côté de l’affût, et ce même servant renverse sur elle une boîte de cartouches disposées de façon à se placer immédiatement dans les trous de cette culasse. Il peut alors la passer au troisième servant ou pointeur qui l’introduit dans l’âme A prête à fonctionner.

Donc, trois mouvements bien distincts : 1o chargement de la culasse mobile C′ ; 2o placement de celle-ci dans l’âme de la pièce, et enfin, 3o passage de cette culasse sur le mandrin G, afin d’en retirer les culots métalliques.

Fig. 384 bis. — Plaque de détente de la mitrailleuse française.

La figure 384, qui donne une coupe de la mitrailleuse française fait comprendre le procédé pour armer et faire partir les aiguilles.

Une culasse fixe, C, porte les 20 aiguilles