justifie complétement son nom réglementaire de canon à balles. Il est monté comme un canon, seulement les essieux sont prolongés de chaque côté des flasques de l’affût pour recevoir deux caisses F, contenant la boîte à outils ou nécessaire d’arme, et une certaine quantité de boîtes de cartouches. L’affût porte à son extrémité inférieure un appareil spécial, marqué G sur la figure, qui est destiné à enlever les culots métalliques des cartouches qui restent dans la culasse mobile après l’explosion de celles-ci, comme dans les fusils dits à tabatière. Pour obtenir cette expulsion des culots, le servant renverse le porte-cartouches ou culasse mobile I sur le mandrin G disposé à cet effet, et avec l’étrier H qu’il renverse, il appuie sur cette culasse, ce qui fait sauter les vingt culots d’un seul coup.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/67/T3-_d521_-_Fig._384._%E2%80%94_Coupe_de_la_mitrailleuse_fran%C3%A7aise.png/450px-T3-_d521_-_Fig._384._%E2%80%94_Coupe_de_la_mitrailleuse_fran%C3%A7aise.png)
La culasse est alors posée en I par l’autre servant sur le trépied placé à côté de l’affût, et ce même servant renverse sur elle une boîte de cartouches disposées de façon à se placer immédiatement dans les trous de cette culasse. Il peut alors la passer au troisième servant ou pointeur qui l’introduit dans l’âme A prête à fonctionner.
Donc, trois mouvements bien distincts : 1o chargement de la culasse mobile C′ ; 2o placement de celle-ci dans l’âme de la pièce, et enfin, 3o passage de cette culasse sur le mandrin G, afin d’en retirer les culots métalliques.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f5/T3-_d521_-_Fig._384_bis._%E2%80%94_Plaque_de_d%C3%A9tente_de_la_mitrailleuse_fran%C3%A7aise.png/300px-T3-_d521_-_Fig._384_bis._%E2%80%94_Plaque_de_d%C3%A9tente_de_la_mitrailleuse_fran%C3%A7aise.png)
La figure 384, qui donne une coupe de la mitrailleuse française fait comprendre le procédé pour armer et faire partir les aiguilles.
Une culasse fixe, C, porte les 20 aiguilles