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Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 4.djvu/336

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Fig. 219. — Coupe de l’un des bâtiments à trois étages de la prison Mazas, montrant l’intérieur des cellules.
C, D coupe des deux tuyaux d’eau chaude pour le chauffage de la cellule ; F, bouche de chaleur ; G, fenêtre ; E, tuyau d’aisances N, tonneau d’aisances ; LL, grille fermant l’extrémité du corridor.


une longue chaufferette rectiligne, sur laquelle se promènent les malades.

Chaque salle contient quatre grands poêles remplis d’eau ; le tube de la vapeur les échauffe, en fournissant un serpentin à chacun. L’eau condensée retourne parallèlement aux tuyaux d’arrivée, et se réunit de toutes parts, dans un réservoir fermé placé dans la cave ; on la fait ensuite repasser dans les chaudières suivant les besoins.

Les générateurs de vapeur donnent encore la force aux machines qui manœuvrent une pompe, laquelle va puiser l’eau nécessaire à l’hôpital dans le canal de ceinture, près de l’église Saint-Vincent de Paul. L’eau est ensuite refoulée dans toutes les parties de l’établissement, et les salles en sont abondamment approvisionnées.

L’air qui doit servir à la ventilation est aspiré dans les couches élevées de l’atmosphère, par de légers conduits arrivant jusqu’au sommet du clocher de la chapelle Des machines soufflantes poussent cet air dans un large tuyau, qui se divise exactement comme le tube apportant la vapeur, et le courant gazeux est amené en hiver dans