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mêlé d’air, est d’un usage éminemment précieux dans les laboratoires de chimie. Cette méthode a permis de s’affranchir des pertes de temps considérables et des soins ennuyeux qu’exigeait autrefois l’allumage des fourneaux brûlant du charbon de bois. Elle a permis, en même temps, de mieux régler la direction et l’intensité de la chaleur. Il n’est pas aujourd’hui, dans le monde entier, un laboratoire de quelque importance, qui ne possède le chalumeau à gaz pour fondre et modeler le verre, — le fourneau à gaz pour les analyses organiques, — les lampes à gaz, munies de leur support, pour chauffer les divers récipients et préparer les réactions, etc.

Fig. 226. — Fourneau à gaz pour les laboratoires de chimie.

La figure 226 montre la disposition du fourneau à gaz en usage dans les laboratoires de chimie. La figure 227 reproduit une autre forme de fourneau pour les laboratoires de chimie.

Fig. 227. — Autre fourneau à gaz pour les chimistes.

Les laboratoires des photographes sont aussi pourvus d’un petit appareil à gaz (fig. 228), propre au séchage des glaces destinées à recevoir la couche de collodion.

Fig. 228. — Fourneau à gaz des photographes.

Sur le comptoir de presque toutes les pharmacies on trouve de petits fourneaux à gaz (fig. 229), très-utiles pour le cachetage, le chauffage des liquides, et même la confection des emplâtres et des sparadraps.

Fig. 229. — Fourneau à gaz des pharmaciens.
Fig. 230. — Chauffe-fers des coiffeurs.

Les coiffeurs ont aussi leur fourneau (fig. 230) pour chauffer les fers à papillotes. Tous ces appareils sont trop simples pour que les dessins que nous en donnons ne suf-