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Fig. 269. — Locomobile pour le chauffage à la paille et aux divers rebuts de plantes, de MM. Ruston et Proctor, de Lincoln (Angleterre).


peut être employée aussi bien que la paille. S’il paraît préférable de chauffer au bois ou au charbon, le levier-sabot, la chaîne, la poulie, la porte à coulisse et le plan incliné, ainsi que les barreaux de la grille, peuvent être retirés aisément, et remplacés par les portes à feu et les grilles ordinaires.

La figure 268 représente une autre locomobile, pour le chauffage à la paille, que construisent, en Angleterre, MM. Ransomes, Sims et Jefferies. L’alimentation de paille se fait automatiquement. L’appareil pour cette alimentation est entraîné par l’arbre moteur, au moyen d’une courroie. Il consiste principalement en deux rouleaux placés devant la porte de la boîte à feu et tournant en sens inverse l’un de l’autre.

La paille est introduite par les rouleaux sous la boîte à feu, en forme d’éventail, ce qui expose tout le combustible à l’action du feu et assure sa parfaite combustion.

Pour mettre la machine en pression, ce qui se fait aussi facilement avec la paille qu’avec tout autre combustible, les rouleaux doivent être tournés à la main, mais aussitôt qu’il y a assez de pression pour faire marcher la machine, les rouleaux sont mus directement par l’arbre moteur.

Un homme suffit pour conduire cette machine.

Une machine chauffée avec la paille ne demande pas plus de service qu’une machine