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Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 5.djvu/476

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Fig. 401. — Objets reproduits par le procédé Pellecat.


tile et très propre à rendre les plus petits détails. Quand le modèle est achevé, on le recouvre de barbotine, boue demi-liquide, composée d’argile délayée dans un mélange d’eau et de lait. On applique la barbotine au pinceau sur le modèle en cire, de manière à la faire pénétrer dans toutes les finesses du modèle. À mesure qu’une couche est sèche on en applique une autre, puis on renforce le tout, avec du plâtre, de manière à donner une résistance suffisante aux parois du moule. On introduit alors le modèle ainsi préparé dans une étuve : la cire fond et s’écoule par des trous pratiqués à cet effet. Alors on coule le métal dans ce moule, et l’on a ainsi une reproduction parfaite de l’original.

Le moulage à cire perdue qui était très employé au xvie siècle, est aujourd’hui abandonné, parce que, s’il a l’avantage de reproduire du premier jet, l’œuvre de l’artiste sans que l’on ait à y ajouter aucune retouche ou ciselure, il est assez dangereux, en ce sens que, par le moindre accident, on peut détruire l’œuvre même de l’artiste, qu’il faut entièrement refaire, car il n’en reste rien.

Le moulage à cire perdue ne pouvait s’appliquer à la galvanoplastie tant qu’il fallait employer la pression pour prendre l’empreinte : le modèle original aurait couru