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de M. Elkington, près de Birmingham, ainsi que dans l’usine de l’Elliott’s metal Company. M. H. Fontaine, dans son ouvrage l’Electrolyse, que nous venons de citer, donne les détails suivants sur la machine Wilde en usage en Angleterre.

Fig. 410. — Machine dynamo-électrique du système Gramme employée par M. Wohlwill, à Hambourg, pour l’affinage du cuivre.

« Les premières machines Wilde, en usage chez M. Elkington et dans plusieurs grandes manufactures anglaises, étaient composées de deux appareils superposés : l’un magnétique, de petites dimensions, l’autre électro-magnétique de grandes dimensions. La seule fonction du premier était d’exciter les électro-aimants du second, lequel fournissait le courant dans les bains d’affinage. Ces appareils s’échauffaient tellement après quelques heures de marche, qu’il était nécessaire de les refroidir par un courant d’eau lancé dans les électro-aimants et les armatures. Ils dépensaient beaucoup de travail pour produire une quantité donnée d’électricité et se détérioraient assez rapi-