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Un procédé analogue a été mis en œuvre par M. Eisermann, de Berlin, et M. Widemann, de Paris ; mais, au lieu d’employer l’electrolyse, on se sert de l’ozone, qui peut être obtenue par voie électrique, ou simplement par le passage de l’air à travers une flamme.

Jusqu’à ce jour, l’épuration des flegmes par l’ozone n’a pas reçu d’applications bien importantes ; cependant les essais entrepris dans ce sens méritaient d’être mentionnés.

En résumé, l’électricité a déjà donné naissance à un si grand nombre d’applications qu’on en arrive à se demander quelle sera, au vingtième siècle, l’industrie, si petite qu’elle soit, à laquelle, sous une forme ou sous une autre, elle ne sera pas indispensable.

L’électricité se prête à tout, a-t-on dit bien souvent, alors qu’on ne la connaissait que très imparfaitement. Combien de fois cette phrase ne sera-t-elle pas répétée au cours du siècle qui s’approche !


fin du supplément à la galvanoplastie et aux dépôts électro-chimiques.