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Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 5.djvu/546

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Fig. 440. — Imprimeur du sténo-télégraphe Cassagne.

E, E, électro-aimants des poinçons p, p (cachés par la partie centrale). — a, a′, armatures soulevant les poinçons et les appliquant contre la bande de papier A, A, par l’intermédiaire du ruban R imbibé d’encre. — b, b, bornes et fils reliant le butoir de travail de chaque relais à l’une des extrémités des électros E, E. — M, électro-aimant inséré également dans le circuit des électros E et produisant, par l’abandon de l’armature F, l’avancement d’une dent de d, et, par suite, du papier à la fin de la réception d’une ligne sténographique. — B, borne à laquelle aboutissent les extrémités des fils de tous les électros c, et en communication avec la pile locale. — d, e, engrenage assurant un déplacement lent du ruban imbibé d’encre. — G, rouleau porteur du papier.


frotteur passe sur chacun des contacts du distributeur et les met alternativement en relation avec la ligne.

Au poste d’arrivée, les courants ainsi transmis arrivent dans un distributeur, en tout semblable au premier, et dont le frotteur, qui tourne en synchronisme parfait avec celui du poste de départ, les fait passer dans les bobines des relais polarisés qu’ils actionnent. Ceux-ci forment alors les circuits de la pile locale, laquelle fait fonctionner les poinçons de l’appareil imprimeur correspondant aux touches du manipulateur de l’appareil de transmission. Dès que ces poinçons ont imprimé leurs signes sur la bande de papier, celle-ci avance d’une certaine longueur et se trouve prête à recevoir une nouvelle série de signes.

L’imprimeur (fig. 440) comprend 20 poinçons, portant des caractères sténographiques, qui s’impriment sur la bande de papier, chaque fois qu’ils sont poussés par l’armature de l’électro-aimant avec lequel ils communiquent. Chacun de ces 20 poinçons est relié à l’une des 20 touches du clavier transmetteur.

Chaque fois que l’armature a, du distributeur, passe sur l’un des contacts, par exemple sur celui qui porte le no 3, le frotteur d de l’appareil de transmission arrive sur le contact 3′ ; le courant amène alors l’armature du relais sur le butoir correspondant ; le circuit de la pile se trouve fermé à travers l’électro E3, et le poinçon mû par la roue, d, vient appuyer sur la bande de papier qui se déroule, venant du rouet G.

Le synchronisme des distributeurs de transmission et de réception est obtenu au moyen d’un électro-diapason, D, représenté à gauche du transmetteur (fig. 439), et dont les vibrations sont produites par le passage intermittent du courant d’une pile dans les