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Fig. 50, 51 et 52. — Détente Correy (détails).


pliquer exactement sur une demi-circonférence de la surface latérale de la tige qui la traverse, et elle est maintenue appuyée contre cette tige par un petit ressort à boudin.

Quand l’un des excentriques est à sa fin de course inférieure, la tige qu’il commande, et qui porte une palette, repose sur la rondelle en caoutchouc qui garnit le fond du cylindre à air, la palette ferme complètement l’orifice et l’épaulement j de la tige G est descendu de quelques millimètres au-dessous du verrou i. Ce jeu de trois à quatre millimètres est destiné à permettre au verrou de bien se placer sur l’épaulement de la tige. Le ressort à boudin applique le verrou sur la partie excentrée de la tige, ainsi que le représentent les figures 48 et 49.

Si l’on commence le mouvement, l’excentrique poussera d’abord l’épaulement de la tige contre le verrou, aussitôt la palette obéira et, en s’élevant, découvrira l’orifice.

Le levier coudé et articulé K s’élève avec tout le système, il porte dans la partie cylindrique inférieure et maintenue par deux écrous qui en permettent le réglage.

À un moment quelconque de la course du petit piston, le couteau viendra rencontrer une des pièces en forme de came OO1 ; l’excentrique continuant son mouvement, l’extrémité inférieure du levier décrira un