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Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 5.djvu/72

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Fig. 59. — Machine compound à condenseur, de MM. Chaligny et Guyot-Sionnest.


moyen d’un pignon conique, engrenant avec la roue, venue de fonte avec chacune d’elles et recevant sa commande de l’arbre du volant. Si donc la tringle b, par l’action du régulateur, monte ou descend, les ailettes seront saisies par les clefs de l’une ou de l’autre douille, et la tringle b tournera dans un sens ou dans l’autre, entraînant le levier d, qui agit sur la came. Le régulateur peut toujours revenir à sa position normale caractérisée par l’horizontalité du levier a, sans influencer celle de la came, qui conserve la sienne jusqu’à une nouvelle variation de la résistance.


Nous avons donné dans la figure 53 une vue de la machine compound de MM. Weyher et Richemond, avec la coupe verticale du condenseur, pour montrer la marche de la vapeur. Nous donnons dans la figure 58 l’ensemble et la vue extérieure de la même machine.



CHAPITRE VII

machine compound de mm. chaligny et guyot-sionnest. — machine de m. j. boulet.

À Paris, MM. Chaligny et Guyot-Sionnest construisent des machines compound d’un très bon usage, que nous allons décrire et figurer.

Les constructeurs se sont posé ce problème : établir un moteur simple de construction, d’un entretien facile et d’un emploi économique. Ils y sont parvenus par le moyen suivant.

Leurs machines sont montées sur un bâti unique, portant les glissières et les paliers.

Le bâti est supporté à ses extrémités par deux socles en fonte, qui reposent eux-mêmes sur les massifs de fondations.

Les avantages de ce dispositif sont faciles à saisir. Le bâti, ne comportant qu’une seule pièce, n’emprunte pas sa rigidité aux fondations, qui peuvent être simplifiées. De