Page:Firdousi - Le Livre de Feridoun et de Minoutchehr.djvu/221

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en louanges sur le Simurgh et versa sur lui des actions de grâces. Ô merveille ! mon enfant resta avec moi, et le Simurgh retourna sur le rocher. Il ne faut jamais s’écarter des ordres de Dieu. J’ai amené Zal auprès du roi de la terre ; j’ai raconté tout mon secret. »



RETOUR DE ZAL DANS LE ZABOULISTAN


Puis le roi ordonna aux Mobeds, aux astrologues et aux sages de rechercher l’astre de Zal et la fortune que cet horoscope présageait au prince, d’annoncer tout ce qui arriverait quand il serait devenu grand, et de révéler tout ce qui le regarderait. Les astrologues et les Mobeds tirèrent l’un après l’autre l’horoscope de Zal, et répondirent : « Ô roi, maître du diadème ! puisse ton bonheur être aussi durable que le temps ! Zal sera un héros de grand renom, fier, prudent, brave et bon cavalier. » Le roi fut réjoui de ces paroles, et le cœur du Pehlewan fut délivré de son anxiété. Le roi de la terre choisit pour Sam de si beaux présents, que tout le monde célébrait ses louanges : c’étaient des chevaux arabes avec des housses d’or, des épées indiennes dans des fourreaux d’or, des brocarts, des étoffes de castor, des rubis et de l’or, des tapis en grand