Page:Firmin - De l’égalité des races humaines.djvu/247

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d’ignorer l’histoire générale des nations et des races qu’ils représentent ?… Mais ce n’est pas encore le moment de faire une réponse capable d’édifier l’illustre savant.

Cherchons donc encore dans l’arsenal des méthodes anthropologiques et voyons si nous n’en trouverons pas une qui, appliquée au crâne, fasse voir d’une manière catégorique que l’infériorité du nègre est un fait évident et incontestable.

Par le plus heureux à-propos, il nous tombe ici, sous les yeux, un procédé comparatif imaginé par le professeur de Quatrefages lui-même : c’est la mesure de l’angle pariétal. Pour trouver cet angle, on mène de chaque côté de la face, — aux extrémités externes des arcades bizigomatiques, en bas, et à celles du diamètre frontal maximum, en haut, — deux lignes qui se rencontrent en haut quand l’angle est positif, sont parallèles quand l’angle est nul et se rencontrent en bas quand l’angle est négatif.

M. Topinard a donné la liste des moyennes groupées d`après cette mesure avec leurs variations de minima à maxima. Je n’insère pas ici ce tableau parce que, d’une part, cet ouvrage est déjà passablement hérissé de chiffres et, de l’autre, le résumé donné par l’auteur de l’Anthropologie en explique assez clairement le résultat pour qu’on puisse se passer du reste.

« De ces données, dit-il, il résulte : 1° que les limites individuelles de l’angle pariétal varient de — 5 à + 30, et les moyennes des races les plus divergentes de + 2,5 à + 20,3 ; 2° que les angles de 35 à 39 degrés représentés sur les figures qui accompagnent la description de Prichard et qui le portaient à qualifier le crâne mongol de pyramidal ne s’observent jamais ; 3° que le crâne le plus ogival, pour se servir de son expression, celui dont les arcades zigomatiques sont le plus visibles par la méthode de Blumenbach, se rencontre chez les Nègres océaniens et non chez les