Page:Flamel - Le Grand Éclaircissement de la Pierre Philosophale pour la Transmutation de tous les métaux, 1628.djvu/64

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tant qu’elle surnage de deux doigts ; bouchez avec son antenos & mettez au bain par deux jours, & ce qui s’y sera dissout versez le sagement, & ce qui ne sera dissout, achevez sur la cendre en feu leger, par apres versez de rechef de son eau distillée, puis bouchez avec l’antenos & mettez au bain, & ainsi faictes tant de fois, que tout ce qui sera dissoluble, se dissolve ou bien toute la partie mercurialle ; Mais à celle fin que vous soyez bien advisé en tous vos signe infaillibles, ce sera quand l’eau ne prendra plus de couleurs de sa terre, ou bien quand ladite terre bien essuyée en mettant un peu sur une lame chaude ne fera poinct de fumée, alors vous serez certain qu’elle est privée de son ame ou bien de son Mercure. Après mettez circuler par vingt jours en cendre en une de nos nasses ; le temps estant passé, tirez l’eau menstruale par le bain, de ladite huille, & si en ladite eau estoit demeurée quelque couleur ou substance metallique, vous y devez verser de sa mort, tant qu’il vous semble qu’il y en ait assez pour debiter son menstruë ; apres vous distillerez par le bain : ou sa substance, ou bien sa partie Mercurialle, vous demeurera au