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Page:Flammarion - Mémoires biographiques et philosophiques d'un astronome, 1912.djvu/16

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montigny-le-roi

d’un petit gouvernement, comme on peut le voir sur un atlas de l’an 1634, intitulé Plans et profils des principales villes de la province de Champagne. François Ier l’a visité le 16 août 1521. Une photographie moderne, représentant ce beau promontoire dominateur des plaines de Bassigny, est reproduite plus loin.

Sous la Révolution, Montigny-le-Roi, ayant une désignation malsonnante, fut appelé Montigny-source-Meuse. La rivière passe à ses pieds, au village de Provenchères, et prend sa source à dix kilomètres à l’est, à Pouilly ; le premier village qu’elle arrose porte son nom : Meuse.

De 1801 à 1822, le diocèse de Langres, embrassant la Haute-Marne, a été annexé à celui de la Côte-d’Or, avec siège à Dijon.

Aussi loin que l’on a pu remonter dans ma généalogie, on voit qu’elle appartient en propre au pays, et l’on n’y trouve que des agriculteurs[1]. Il y en a

  1. À l’époque de ma naissance, mon père et ma mère tenaient un petit commerce de draperie, de mercerie, d’objets usuels, mais pendant son enfance et sa jeunesse, mon père n’avait pas quitté les champs : son père était cultivateur, et le père de ma mère était vigneron. Comme curiosité, voici la liste de mes ancêtres paternels depuis l’époque où des registres communaux ont été tenus (sous Louis xiii) :

    Ascendance paternelle :

    Père : Étienne-Jules Flammarion, né en 1810, mort en 1891.

    Aïeul Jean-Isidore, né en 1777, mort en 1854.

    Aïeule : Joséphine Chemin (1784-1854).

    Bisaïeul : Jean-Noël Flammarion, 1748-1806.

    4e ascendant : Jean, né en 1730.

    5e — Claude, né en 1707.

    6e — Estienne, né en 1682.

    7e — Claude, né en 1654.

    8e — Mathieu, né en 1619.

    Tous agriculteurs sur le territoire de Montigny ou de la com-