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Page:Flammarion - Mémoires biographiques et philosophiques d'un astronome, 1912.djvu/34

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à chaumont

et l’Aube avant d’arriver à Courban. Rien ne vaut les voyages pour apprendre la géographie.

— Tiens ! la voilà, ma bibliothèque.

L’hôtel où nous nous arrêtâmes et où, selon l’expression de l’époque, on logeait « à pied et à cheval », donnait sur une grande place. Soleil magnifique. On commanda le déjeuner, et en attendant qu’il fût prêt, je demandai à mes aimables cousins si on ne pouvait pas aller voir la Seine : la Seine qui allait passer par Paris ! On m’y conduisit ; je trempai mes mains dans l’eau du célèbre fleuve qui n’est là qu’une petite