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Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 2.djvu/337

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DE GUSTAVE FLAUBERT.

Comme on dit vulgairement, je vous apprendrai du nouveau, et qui sait quand nous nous reverrons après ?

Il s’accomplit en ce moment en moi quelque chose de solennel. Je suis à une époque critique. Voilà que je vais avoir trente ans ; il faut se décider et n’y plus revenir. Je vous préviens que j’aurais mieux aimé vous faire part de tout cela par correspondance ; ce m’eût été plus commode, mais trop long !

Vous me verrez lundi au soir vers 8 ou 9 heures à peu près. Je passerai encore avec vous une autre soirée et je repartirai le lendemain, car je ne verrai personne à Paris. Qu’ai-je à y voir, si ce n’est vous ?

Adieu, mes lambeaux vous embrassent. Votre infirmité !


294. À LOUISE COLET.

Entièrement inédite.

[Paris.] Samedi, 1 heure du matin.

Bouilhet vient d’arriver à 5 h. ce soir. Nous irons demain chez vous vers 9 ou 10 h. du soir, quelque empêtrés que nous puissions être ailleurs.

Nous devons dîner tous quatre avec Gautier, mais nous nous séparerons de bonne heure et serons chez vous, je l’espère, encore assez à temps pour causer un instant.

À vous.