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Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 2.djvu/399

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DE GUSTAVE FLAUBERT.

J’ai vu dans ta lettre le père d’Arpentigny jetant sur ta couche un regard d’arpenteur géomètre, estimant à vue de nez combien elle contenait d’hectares de plaisir. M’étais-je trompé ? Eh ! eh ! Et le petit Simon que j’accusais, il y a quatre mois, d’aspirer au teton, comme le nez du père Aubry à la tombe ; m’étais-je trompé ? Quel grand moraliste je fais !

Quitte à renouveler tes inquiétudes, je t’annonce que je vais encore aller à Rouen ce soir, dîner chez mon frère. Depuis que ma mère a fait réparer son billard, ils sont d’une grande tendresse et viennent ici tous les dimanches, jusqu’à ce que quelque autre caprice les en écarte.

Et le prix ? Quand saurai-je la solution ?

Adieu, mon pauvre cher cœur.

D’où vient donc ta fièvre ? Est-ce que c’est régulier ! Prends du (sic) quinine.

Mille baisers sur tes yeux.


318. À LOUISE COLET.

En partie inédite.

[Croisset] Samedi soir [24 avril 1852].

Ah ! je suis bien content, ç’a été un bon réveil, chère Louise, et aujourd’hui que j’ai fini mon ouvrage et qu’il est bonne heure encore, je m’en vais, selon ton désir, bavarder avec toi le plus longtemps possible. Mais d’abord que je commence par t’embrasser fort et sur le cœur, en joie de ton prix, pauvre chérie. Comme je suis heureux qu’il te doit survenu un événement agréable ! La