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Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 3.djvu/127

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DE GUSTAVE FLAUBERT.

cent, mouraient ! D’ailleurs, où est la femme violée qui en soit morte ?

Qu’est-ce que vient faire là la Judée ! à quoi bon ? Quel fouillis !

Je trouve tout ce morceau des Barbares détestable.

Je vais aller à Rouen porter à Bouilhet ton manuscrit.

Je ne sais ni ce qu’il dira, ni ce qu’il fera. Quant à moi, mon dernier avis se résume en ceci (si tu ne veux pas suivre les autres) : garde les coupures que nous avons faites. Je ne te donne pas quinze jours pour être convaincue que nous avons en cela raison. Mais il sera, en cela, trop tard.

Adieu, indomptable sauvage. À toi, ton G.

P.-S. 2 h de l’après-midi.

Bouilhet est complètement de mon avis quant aux Barbares. Retranche-les, si tu ne prends pas les nôtres, et fais une strophe pour dire : les Barbares sont venus.

Bouilhet n’a pas encore reçu ta lettre.

4 h — dernière imprécation.

Par tous les Dieux ! écoute-nous donc pour tous les vers corrigés et les coupures !


373. À LOUISE COLET.

Entièrement inédite.

Lundi matin, 4 h ½ [15 mars 1853].

Enfin voilà l’ouvrage fini. Nous y sommes depuis 2 h de l’après-midi, sans désemparer, sauf une heure pour dîner. J’ai bon espoir, ça ira.