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CORRESPONDANCE

N’oublie pas les Folies. Déploie une activité napoléonienne.

Je suis au milieu des affaires financières de la Bovary. C’est d’une difficulté atroce. Il est temps que ça finisse, je succombe sous le faix.

Adieu, je t’embrasse de toute la force de trente tirades.


479. À LOUIS BOUILHET.
Croisset, 31 août 1855.

J’attends toujours impatiemment des nouvelles de Laugier. Restes-tu à Paris jusqu’à ce que tu aies une réponse définitive des Français ?

Je crois que tu as eu tort de ne pas aller voir Rouvière. Qui sait ? Informe-toi si Samson est du Comité. C’est un mauvais bougre. Mais c’est une bonne chose si tu as Régnier dans ta manche.

Embêté de ne pas avoir la réponse du sieur Fouard, fils de M. Fouard, j’ai été aujourd’hui à Rouen consulter un avocat, à savoir le jeune Nion qui m’a donné toutes les explications désirables ; il viendra demain ici ; nous aurons encore une séance d’affaires.

Quand je serai quitte de ce passage financier de procédures, c’est-à-dire dans une quinzaine, j’arriverai vite à la catastrophe. J’ai beaucoup travaillé ce mois-ci, mais je crains bien que ce ne soit trop long, que tout cela ne soit un rabâchage perpétuel. La venette ne me quitte pas. Ce n’est point comme cela qu’il faut composer !

J’ai été émerveillé dernièrement de trouver dans