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DE GUSTAVE FLAUBERT.

À propos d’amies, as-tu des nouvelles de cette pauvre Flavie[1] ? Où est-elle maintenant ?

Je vous envie beaucoup de vous promener le soir en canot, au clair de lune, s’il ne fait pas froid toutefois ; depuis avant-hier, « la température a baissé et le fond de l’air… », etc.

Mon dimanche a été des plus solitaires, et je n’ai pas même eu mon petit Duplan (il est chez Du Camp, qui part pour l’Italie dans cinq ou six jours). Aussi en ai-je profité pour expédier des livres que l’on m’a prêtés. Ce soir je vais aller, pour la première fois, chez la princesse Mathilde.

Adieu, ma chère Carolo.

Ton vieil oncle.

791. À SA NIÈCE CAROLINE.
Paris, lundi matin, 9 heures
[fin mai-début juin 1864].
Mon Carolo,

J’apprends ce matin, par une lettre de ta grand’mère, que vous vous disposez à venir samedi prochain à Paris. Je serai de retour à Croisset au plus tard le mercredi suivant. Vous devriez bien retarder votre voyage jusque-là, afin de ne pas laisser la pauvre bonne femme toute seule ; elle va s’ennuyer à périr, n’ayant autour d’elle ni sa petite, ni son grand petit.

Je laisserai Eugène pour vous servir, si vous voulez.

Quand entrez-vous dans votre maison de

  1. Flavie Vasse Saint-Ouen.