À propos d’amies, as-tu des nouvelles de cette pauvre Flavie[1] ? Où est-elle maintenant ?
Je vous envie beaucoup de vous promener le soir en canot, au clair de lune, s’il ne fait pas froid toutefois ; depuis avant-hier, « la température a baissé et le fond de l’air… », etc.
Mon dimanche a été des plus solitaires, et je n’ai pas même eu mon petit Duplan (il est chez Du Camp, qui part pour l’Italie dans cinq ou six jours). Aussi en ai-je profité pour expédier des livres que l’on m’a prêtés. Ce soir je vais aller, pour la première fois, chez la princesse Mathilde.
Adieu, ma chère Carolo.
J’apprends ce matin, par une lettre de ta grand’mère, que vous vous disposez à venir samedi prochain à Paris. Je serai de retour à Croisset au plus tard le mercredi suivant. Vous devriez bien retarder votre voyage jusque-là, afin de ne pas laisser la pauvre bonne femme toute seule ; elle va s’ennuyer à périr, n’ayant autour d’elle ni sa petite, ni son grand petit.
Je laisserai Eugène pour vous servir, si vous voulez.
Quand entrez-vous dans votre maison de
- ↑ Flavie Vasse Saint-Ouen.