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CORRESPONDANCE

Il est 4 heures, et je ne fais que m’éveiller, car les pompes de la Cour m’ont éreinté.

Je reviendrai mardi. J’ai bien des choses à faire d’ici là.

Les bourgeois de Rouen seraient encore plus épatés qu’ils ne le sont, s’ils savaient mes succès à Compiègne[1]. Je parle sans aucune exagération. Bref, au lieu de m’ennuyer, je me suis beaucoup amusé. Mais ce qu’il y a de dur, c’est le changement de costume et l’exactitude des heures. Enfin je vous raconterai tout cela. Je dors encore et vais prendre un bain.

À toi.

Ton vieil oncle qui t’embrasse.

804. À JULES DUPLAN (?).
[Croisset, décembre 1864 ? ]
Mon bon Vieux,

Je te prie de m’inscrire, le jour de l’an, chez le prince et la princesse, au Palais-Royal.

Demande à Madame Cornu si la même chose s’exécute aux Tuileries. Dans ce cas, ce serait une seconde commission.

Je te la souhaite prospère.

Il ne fait ici ni chaud, ni gai.

Mille tendresses de ton

G. F.

  1. Où il avait été invité par Napoléon III.