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CORRESPONDANCE

Ma soirée de mardi et celle de mercredi sont prises, mais ça ne m’empêchera pas de dîner avec vous.

Consolez-vous, l’Africaine sera jouée au commencement d’avril. Vous pourrez voir également la première du jeune Feydeau[1], et la Flûte enchantée au Lyrique. Quant à moi, je n’ai pas encore été au spectacle. C’est bien assez que de sortir une ou deux fois le soir, chaque semaine, pour aller dans le monde.

On vient de m’apprendre la mort du sieur Morny. Voilà une nouvelle fraîche.

Comme il y a longtemps que je n’ai baisé à mon aise ta bonne mine, mon Caro !

Adieu, à mardi, donc !

Ton Vieux.

Où descendez-vous ? Que faites-vous en arrivant ? etc.


810. À SA NIÈCE CAROLINE.
Paris, mercredi matin [avril 1865].
Mon Bibi,

C’est demain soir à 6 heures que j’ai rendez-vous chez Perrin pour savoir si j’aurai des billets ; donc demain soir ou vendredi matin, terme de rigueur, vous recevrez une dépêche qui vous apprendra si j’aurai, oui ou non, des places.

  1. Monsieur de Saint-Bertrand, comédie en 4 actes, en prose.