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DE GUSTAVE FLAUBERT.

1249. À PHILIPPE LEPARFAIT.

Entièrement inédite.

[1871]
Mon cher Philippe,

J’avais prié Allais de m’envoyer le rapport de Decorde et Baudry : 1o  des vers… ? 2o  le discours de Nion sur B[ouilhet]. Je n’ai rien de tout cela et j’en aurais besoin car (mystère) je veux cingler, jusqu’au sang, les fesses du conseil municipal.

J’attends.

Chilly a été aujourd’hui épaté (il n’y a rien changé du tout) de la manière dont j’ai mis en scène le 1er  acte ; le 4e  sera aussi bien. Nous avons débrouillé le 2e  ; dans 3 ou 4 jours il sera bien. Le 3e  m’inquiète toujours (à cause des seigneurs !!! Et du Régent !)

La première est fixée au 28. Donc, arrange-toi pour être libre vers le 25.

J’ai donné le bon à tirer des 4 premières feuilles du volume qui sera très beau. M. Claye est un charmant bonhomme qui s’est piqué d’honneur.

Je donne, avec Régnier des Français, des leçons particulières à Colombier (Tencin) et je n’ai pas un petit mal !

J’avais ce matin chez moi à 10 heures Pierre Berton pour lui glisser ses vérités particulières. Ramelli, selon moi, déformera tout et Chilly m’a presque fait des excuses tantôt.

En résumé, j’ai bon espoir. Nous répétons