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Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 8.djvu/307

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DE GUSTAVE FLAUBERT.

1889. À ÉMILE BERGERAT.
Croisset près Rouen, mardi 23 septembre [1879].
Mon cher Ami,

J’ai retrouvé la lettre de Cogniard à Noriat, une perle ! comme vous pouvez vous en convaincre. Ne la perdez point. Je crois parfaitement inutile de la publier, d’autant plus qu’elle ne m’est pas adressée. Mais elle peut vous servir dans votre préface[1].

Depuis deux jours je cherche d’autres documents. Impossible de mettre la main dessus. Ci-joint une petite note sur l’historique du manuscrit.

Ma nièce, Mme Commanville, vous enverra un dessin à la fin de la semaine prochaine.

Tout à vous. Votre vieux.

Il me tarde de savoir combien ça fera de lignes.


  1. Il avait été convenu que Bergerat présenterait aux lecteurs de la Vie Moderne le Château des cœurs, en racontant les tribulations de cette malheureuse féerie. L’article parut en effet dans la Vie Moderne du 24 janvier 1880. La lettre de Cogniard à Noriac, et les autres documents recherchés par Flaubert, étaient destinés à cette sorte de préface. La publication devait être illustrée de « dessins » de Madame Commanville. Note de René Descharmes. (Edition Santandréa.)