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CORRESPONDANCE
Agréez, je vous prie, toutes mes excuses, et recevez une cordiale poignée de main. Votre.
1681.-1682. À JEAN-BERNARD PASSÉRIEU.
[Croisset, 18 juin 1877].
Cher confrère,
Il n’existe de moi aucun portrait. Chacun a sa toquade ; la mienne est de me refuser à toute image de ma personne.
Je vous remercie des choses obligeantes que vous m’envoyez et vous serre cordialement la main.
1683. À ALPHONSE DAUDET.
[21 juin 1877].
Mon cher Ami,
Voulez-vous me déposer aux pieds de Mme Daudet et dire de ma part à Karl Steen[1] que c’est le plus lyriquement aimable des critiques (je n’ose ajouter : intelligent ; mais je le pense).
- ↑ Mme Alphonse Daudet signait du pseudonyme de Karl Steen la critique littéraire au Journal officiel. Elle consacra aux Trois Contes un important article d’où nous extrayons les passages suivants : « Il est intéressant de remarquer que la nouvelle œuvre de Gustave Flaubert résume admirablement ses inspirations diverses, et les rappelle à la mémoire de ses lecteurs. Ainsi Un cœur simple, par le milieu bourgeois, le paysage normand, la