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CORRESPONDANCE

gogie. Ça ne va pas vite. Ça va même très lentement. Mais je sens mon chapitre. J’ai peur qu’il ne soit bien rébarbatif. Comment amuser avec des questions de méthode ? Quant à la portée philosophique desdites pages, je n’en doute pas.

Mercredi prochain, probablement, j’irai à Rouen pour voir Sauvageot[1] et commander officiellement le buste, car toutes les difficultés sont levées depuis hier.

De samedi en huit, j’aurai, je crois, Pouchet et Pennetier à déjeuner, avec l’ineffable Houzeau qui, hier, m’a donné de tes nouvelles. Il doit te revoir mercredi.

Les primevères commencent à pousser. Avant-hier j’ai fait une promenade hygiénique. Suzanne me cueille de petits bouquets de violettes qui embaument mon cabinet.

Adieu, pauvre chérie. Deux forts bécots de Nounou.

J’ai reçu une charmante lettre de ma vieille amie Laure, pour me remercier de ce que j’ai fait à l’endroit de Guy.


1967. À SA NIÈCE CAROLINE.
Dimanche, 4 heures [14 mars 1880].
Mon pauvre chat,

Ta dernière lettre m’a été au cœur, car, malgré toi, elle débordait de joie et d’espérance. Voilà

  1. Architecte chargé du monument de Bouilhet.