thaginois (*). Enfin, Giscon et les siens furent ignominieusement
Dès lors, par une entente criminelle et au mépris de toutes les lois humaines, les Barbares portèrent contre Carthage une guerre ouverte. Tels furent les débuts de cette lutte, que l’on a appelée la guerre d’Afrique.
Mathos, tous ces exploits accomplis, expédia des hommes en ambassade à toutes les villes de la Libye, pour les appeler à la révolte et réclamer leur appui (*). La plupart se joignirent ardemment
Alors les Barbares divisèrent leurs forces en deux armées ; l’une irait attaquer Utique et l’autre Hippone (*), car, seules parmi
LXXII. De toutes ces calamités si terribles, Carthage portait une lourde part de responsabilité. Durant la campagne précédente, s’autorisant des nécessités de la guerre pour se montrer exigeante, la République avait durement traité les Africains : elle leur avait pris la moitié de leurs récoltes ; elle avait frappé les villes d’impôts deux fois plus lourds qu’auparavant ; insensible et sourde aux supplications des pauvres, elle donnait ses encouragements et son estime non pas aux gouverneurs humains envers le peuple et bienveillants, mais à ceux qui, comme Hannon,