mille hommes ; le reste des Mercenaires gaulois avait, jadis, lors du siège d’Eryx, passé aux Romains. Hamilcar venait de s’arrêter dans une plaine que des montagnes entouraient de toutes parts, lorsque précisément les troupes de renfort, envoyées aux Barbares par les Numides et les Libyens, firent leur jonction avec celles de Spendius (*). De sorte qu’Hamilcar se trouva subitement
LXXVIII. Or il y avait, en ce temps-là, un chef Numide du nom de Naravas, guerrier plein de valeur et l’un des plus considérables parmi les siens ; il avait toujours éprouvé pour Carthage une affection que lui avait léguée son père et qui, dans les circonstances présentes, s’était accrue de l’admiration que lui inspirait Hamilcar. Il jugea le moment venu de renouer avec lui et d’engager des pourparlers ; accompagné d’une centaine de Numides, il se rendit au camp d’Hamilcar et, arrivé au pied des retranchements, s’arrêta et fit signe de la main (*). Intrigué, le
La confiance dont le jeune chef avait témoigné en se rendant au camp, autant que la franchise de ses paroles, charmèrent si fort Hamilcar, que, non content d’accepter l’offre de son alliance,