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Page:Flaugergues - H. de Latouche, 1853.djvu/12

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Vers ce temps, il eut ce qu’il appelait le grand bonheur de sa carrière littéraire. Ce bonheur c’est le service immense qu’il rendit aux lettres et à la France éclairée et sensible, en exhumant et publiant les adorables poésies d’André Chénier. Ses relations avec le vieux frère d’André, les détails recueillis sur la suprême et sanglante journée du poète-martyr, sont conservés dans la notice qui précède les œuvres d’André Chénier.

Nous ne dirons rien des nombreux articles de critique littéraire dus à M. de Latouche, de sa direction du spirituel journal le Figaro, l’espace nous manque.

Aymar, encore un roman en deux volumes, est une belle et grande conception où l’auteur fait une large part à l’histoire contemporaine de France et de Pologne. Il y met en relief, entre autres personnages dramatiques, l’héroïne polonaise Émilie Platter, dont il nous fait admirer la mort sainte et sublime.