Léo est l’histoire d’un jeune artiste errant et portant, avec son attirail de peintre, son enfant, le plus gentil, le plus naïvement jaseur des bambins de quatre ans. À la suite de ce petit Léo, nous pénétrons dans de vieux manoirs dont chacun a sa légende. Nous allons à Tours, où habitait alors Béranger, et où le héros de l’ouvrage, Arnold, obtient de poétiques confidences que l’avenir, dit-on, sera seul admis à partager. Enfin, l’auteur nous introduit dans le séjour d’une puissante fée, qui apparaît, tantôt comme un écrivain sublime, tantôt comme une charmante châtelaine, tantôt comme un bienfaisant génie visitant les pauvres chaumières.
Après Léo, viennent Un Mirage, Adrienne, une petite nouvelle intitulée le Pape et les Voleurs. Partout on trouve des sentiments élevés, des pensées neuves, un style étincelant auquel on a quelquefois reproché trop d’esprit.
J’ai peu parlé des poésies de M. de Latouche,