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Page:Flaugergues - H. de Latouche, 1853.djvu/14

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qui me semblent cependant son plus beau titre de gloire. Il faudrait bien plus d’espace qu’il ne m’en est accordé pour analyser le seul recueil des Adieux, sans parler des Agrestes, de la Vallée-aux-Loups, etc. Ces poésies ont un double et puissant intérêt, car là, plus encore que dans sa prose, l’auteur a mis toute son âme. Le compte-rendu de ses poèmes sera celui de sa vie entière et ne peut trouver place ici.

Il a laissé un recueil inédit qui vient d’être publié par les soins de mademoiselle Pauline de Flaugergues, sous ce titre : Encore Adieu ! Les poésies qui le composent sont toutes datées de sa retraite d’Aulnay, que M. de Latouche habitait depuis quelques années. Il s’y rendit sur l’avis de ses médecins, espérant y rétablir sa santé fort altérée depuis 1842. Il s’y remit en effet, et il a passé là quelques douces années de paix. Mais les indispositions éprouvées à Paris se renouvelèrent ; c’étaient des menaces de congestion cérébrales. Quoique