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Page:Fleischmann - Le Roi de Rome et les femmes, 1910.djvu/381

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LETTRE DE NAPOLÉON-FRANÇOIS}}|90}}


À SA MAJESTÉ LOUIS-PHILIPPE Ier


ROI DES FRANÇAIS}}


Relative à l’opinion de ce jeune prince touchant les affaires de la France et son désir de faire partie d’un régiment de cavalerie.

  Sire,

Fils d’un héros d’illustre mémoire, dont le nom seul faisait trembler l’Europe, je semblais par ma naissance être appelé à de hautes destinées, aussi mon père s’en occupa-t-il sérieusement. Il me destina au trône ; et comme ce grand homme avait pour but la civilisation du monde, ses regards pour m’introniser se fixèrent naturellement sur Rome, dont l’antique splendeur avait été effacée par la domination d’apôtres des ténèbres : il disait avec un grand citoyen du siècle passé (Voltaire), dans cette grande cité où brillèrent jadis du plus grand éclat et la valeur et les talents :

Plus de héros, plus de grand homme,
Chez ce peuple de conquérants,
Il est un Pape et plus de Rome.

{{taille|L’Empereur Napoléon avait conçu l’espoir de voir renaître en moi, avec son aide, un des plus grands citoyens qui aient illustré la France ; mais une foule de Rois, jaloux