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Page:Fleuriot - Mon sillon.djvu/320

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mon sillon.

changements ? demanda Charles en regardant avec étonnement autour de lui.

— Pour le jardin, oui, et il y a déjà longtemps. Pour les appartements, c’est moi.

— Comment, toi !

— Mais oui, j’ai acheté la maison.

— Ah ! et mademoiselle Fanny…

— La quitte à la Saint-Michel.

— Pour aller où ?

— Je ne sais pas, dit Francis.

— Êtes-vous là, mon voisin ? demanda tout à coup au dehors une voix de femme.

— Oui, mademoiselle, répondit Francis en élevant la voix.

Et s’adressant à Charles :

— C’est mademoiselle Fanny, dit-il ; je suis son homme d’affaires ; elle me traite un peu en frère cadet, et nous sommes les meilleurs amis du monde.

Comme il finissait ces paroles, la porte de l’étude s’ouvrit, Fanny parut en taille et en cheveux, un rouleau de papier à la main. Elle salua d’un signe de tête les clercs vieux et jeunes et s’avança vers le bureau de Francis. En apercevant Charles, elle s’arrêta court, une rougeur