Page:Fleury - Littérature orale de la Basse-Normandie, 1883.djvu/220

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

196 LITTÉRATURE ORALE

les jambes. Il agite les deux boulets qu'il a ra- massés, le lièvre se sauve. Le renard s'approche de lui, il lui montre le ragot, qu'il a ramassé aussi, et le renard s'enfuit.

Je prins par les grands moulins, je beus un coup et je m'en revins.

(Conté par Marie Duvaî) .

On peut comparer à ce conte le n" 8 des frères Grimm : Der Wunderlische Spielman ; le n° 1 1 des Contes lorrains de M. Cos- quin : Le Militaire avisé {àaas Romania, t. V. p. 92). M. Cosquin indique plusieurs autres contes analogues.

vn

l'inventaire

|N curé et son custos sont en train de lire une liste d'objets trouvés dans une maison après la mort du maître. Le curé, qui n'a pas ses lunettes, lit d'une manière souvent incor- recte; son custos le reprend. Le cure est niolaoud,