26o LITTÉRATURE ORALE
Mais la querbounette sautit
Tout comme une souricière...
Pétis, pétas ! d'tous les côtés.
J'creus qu'tous les diables s'en mêlaient.
Là-dessus j'm'en fus tcheu nous
C'était pour voir moumère;
J'ia trouvis faisant du feu
A tou d'ia brière :
Mettez de la soupe à caouffer.
« Vlà vot' gas qu'est rarrivé. »
m
LA PAIX
La chi.ison suivante est relativement moderne. Elle doit dater de l'ipoque de détente qui suivit les guerres du premier empire. Quoique la versification n'en soit pas irréprochable, puisqu'on y trouve des hiatus, des fautes de rhythme — la quatrième syllabe non accentuée dans les vers de dix syllabes, par exemple -- elle a été apportée visiblement de la ville à la campagne, et l'air doit être antérieur aux paroles.
Adieu les tambours, Adieu pour toujours ! Je vais rejoindre mes tendres amours