Page:Fleury - Littérature orale de la Basse-Normandie, 1883.djvu/303

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DE LA BASSE-NORMANDIE 279

Dix mille francs la bell' prit chez son père Et à Paris Se fit fair' des habits, Elle s'équipe en belle cavalière, D'un air très beau , La cocarde au chapeau.

Un jour voyant son amant dans la plaine,

EU' dit soudain :

« Mets l'épée à la main. »

Son cher amant ne pouvant la connaître.

Bien résolus

Tous deux se sont battus.

En peu de temps Cécil' fut la maîtresse. Et dès l'abord Met l'infidèle à mort.

Bientôt au roi l'on porta la nouvelle, Le roi voulut savoir la vérité ; Il pardonna à cette noble dame Pour avoir vu son intrépidité.

%^