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Page:Flora Tristan - Peregrinations d une paria, 1838, I.djvu/20

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sorte que leurs révélations testamentaires soient publiées immédiatement après leur mort. C’est alors qu’ils veulent que leur ombre arrache bravement le masque à ceux qui les ont précédés dans la tombe et à quelques uns de leurs survivants que la vieillesse a mis hors de scène. Ainsi ont fait les Rousseau, les Fouché, les Grégoire, les Lafayette, etc… ; ainsi feront les Talleyrand, les Chateaubriand, les Béranger, etc… La publication de mémoires, faite en même temps que la notice nécrologique ou l’oraison funèbre, offre sans doute plus d’intérêt que si, comme ceux du duc de Saint-Simon, ils ne paraissaient qu’un siècle après la mort des auteurs ; mais leur action répressive est presque nulle : ce sont des rameaux d’un arbre abattu, les fruits ne succèdent pas au parfum de leurs fleurs, le sol ne les fera plus reverdir.

L’intérêt qui s’attache aux grands évè-