Page:Flora Tristan - Peregrinations d une paria, 1838, II.djvu/120

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de votre caractère, moments dont le charme ravivait ma triste existence ? Ah ! Florita, il ne se passera pas un jour que je ne pousse un soupir de regret en pensant à vous. »

Je ne saurais dire combien j’éprouvais de peine à laisser ma cousine Carmen ; les autres n’avaient nul besoin de moi, tandis que j’étais devenue pour elle une nécessité.

Mon oncle me pria d’attendre au moins, avant de partir, la tournure qu’allaient prendre les affaires politiques ; j’y consentis.

Le moine était parvenu, à force d’argent et des fanfaronnades de son journal, à organiser les corps suivants :

Infanterie 1, 000 hommes.
Cavalerie     800
Bataillon d’immortels formé
de la fleur des jeunes gens
d’Aréquipa
      78
Chacareros (hommes des champs)
de la banlieue
    300
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Total de l’armée 2, 178

Il y avait, en outre, une garde nationale formée de 3 à 400 vétérans, réservée à la défense de la ville.