Page:Flourens - De la longévité humaine et de la quantité de vie sur le globe (1855).djvu/243

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 239 —

venir durable et presque éternel de ces malheurs du monde[1]. »

§ 3.Système de Deluc sur la retraite des mers.

Je ne dirai qu’un mot de ce système ; car ce qu’il faut chercher, ce sont les idées neuves, les idées justes ; et le système de Deluc n’est ni neuf ni juste.

Leibnitz avait imaginé[2] de grandes cavernes, dont les voûtes, en s’affaissant, ouvrirent de vastes bassins, qui furent les bassins des mers circonscrites. Deluc emploie ces cavernes.

  1. Époques de la nature, viie époque.
  2. « Nihil propius videtur quam ut credamus, fracto telluris fornice, ubi infirmioribus fulcris sustentabatur, ingentem massam nudatis cacuminibus in subjectum anteaque inclusum mare procubuisse. Ita aquas antris expressas supra montes exundasse, donec reperto novo in Tartara aditu, perfractisque repagulis clausturæ interioris adhuc terræ, quidquid nunc siccum cernitur denuo deseruere. » Protogæa, etc., pag. 12. — « D’anciens continents se sont enfoncés ; … la mer, en coulant dans cet espace enfoncé, a laissé à sec son ancien lit, qui forme nos continents. » Deluc : t. V, p. 467. « — Lorsque quelque voûte se rompait et que la mer se jetait dans ces cavernes… » Ibid., p. 481.