face du globe, qui produit le soulèvement des montagnes ; c’est le soulèvement des montagnes qui produit le déplacement des mers ; c’est le déplacement des mers qui produit la dispersion des coquilles marines sur la terre sèche, etc.
Le grand progrès actuel de la science est d’avoir ramené tous ces phénomènes, la dispersion des animaux de la mer, la submersion des animaux terrestres, le déplacement des mers, le soulèvement des montagnes, et bien d’autres encore, les tremblements de terre, les volcans, les ruptures, les dislocations immenses de la surface du globe, etc., à une seule et première cause : le feu central.
Rien n’est plus intéressant que le sujet de ce livre : l’histoire du monde nouveau que l’homme habite. Quelques-uns de ceux qui avaient déjà écrit ou essayé d’écrire cette histoire, Burnet, Woodward, Whiston, etc., y avaient mêlé des systèmes qui lui donnaient un air de fable. Le livre de Deluc lui a rendu son